Le groupe socialiste rejette un budget délétère

La session de décembre du Grand Conseil se termine aujourd’hui. Suite à plusieurs décisions pour le moins critiquables, la majorité bourgeoise a adopté ce jour un budget qui économise sur les besoins réels des Valaisannes et des Valaisans, alors que 3,5 millions ont été alloués aux routes — tout en sachant que le département en question ne pourra que très difficilement dépenser ces fonds.

 

Toute la semaine, le Groupe socialiste s’est engagé pour que davantage de moyens soient enfin alloués à la réduction de primes, à la lutte contre la violence domestique, au soutien au logement abordable ou encore à la mise en œuvre cohérente de l’initiative sur les soins. « Partout, la majorité bourgeoise a fait passer son idéologie avant les besoins réels de la population », déclare la cheffe du Groupe socialiste Sarah Constantin. « La situation financière tendue, régulièrement évoquée, est le fruit des choix de cette majorité, et pourrait être corrigée immédiatement. » Les privilèges fiscaux accordés aux entreprises et aux plus riches pourraient être supprimés, les niches fiscales comblées et la fraude fiscale combattue. Le double frein à l’endettement doit être réformé, afin de pouvoir réaliser les investissements urgents et nécessaires pour le canton et de ne plus mettre en péril la prospérité de la population et de l’économie valaisannes.

 

Le Groupe socialiste critique fortement les propositions de réexamen du budget adoptées ce matin, qui sont délétères pour la qualité du service public. « Les postes urgemment nécessaires pour le bon fonctionnement de l’État sont balayés, et le bon fonctionnement futur de l’État s’en trouve mis à mal », déclare la vice-cheffe du Groupe socialiste Émilie Teixeira. « La réduction de la prise en compte du renchérissement, pourtant rendue inutile au vu de ces suppressions, constitue également une attaque frontale contre les employé-es de l’État. »

 

Le rejet de moyens supplémentaires pour les APEA est également déplorable pour le Groupe socialiste. « Les APEA sont sous une pression immense. Les démissions s’enchaînent, et derrière cette situation tendue, il y a des familles et des personnes qui souffrent », déclare la vice-présidente du PSVR Aude Rapin. « Ne pas allouer plus de moyens aux APEA, c’est refuser d’aider des personnes qui en ont urgemment besoin. »

 

Pour toutes ces raisons, le Groupe socialiste a refusé le budget 2026 du Canton du Valais. Une politique financière tournée vers l’avenir, qui garantisse des recettes solides tout en soulageant efficacement la population, est urgemment nécessaire.

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