Le Conseil d’État valaisan a finalement annoncé une mesure que le Parti socialiste n’a cessé de réclamer avec détermination : un geste concret en faveur des employé-es de l’État et du secteur paraétatique. Cette décision, bien que saluée, intervient une nouvelle fois après des tergiversations regrettables, témoignant d’un manque de vision et de courage politique.
Pour la deuxième fois durant cette législature, cette mesure, pourtant indispensable, avait été ignorée dans le budget initial. « Cela a nécessité une intervention appuyée de notre groupe politique, restée vaine face au parlement actuel, pour qu’elle soit finalement prise en compte a posteriori par le Conseil d’État », déclare la cheffe du Groupe Parti socialiste et Gauche citoyenne Sarah Constantin. « En décembre dernier, nous avons déposé des amendements visant précisément à corriger cette injustice de non-indexation des salaires, mais ils ont été rejetés par une majorité parlementaire et un gouvernement dominés par la droite. »
Le PSVR dénonce les prises de position initiales du Conseil d’État et de la Commission des finances (COFI), qui exigeaient des sacrifices injustifiés de la part des employé-es pour respecter le double frein à l’endettement, dans un contexte budgétaire serré. « Ces postures étaient inacceptables et reflètent une politique déconnectée des préoccupations réelles des salarié·e·s et de leur pouvoir d’achat », poursuit la vice-cheffe de groupe Anne-Laure Secco.
Une fois encore, le PSVR s’est battu sans relâche pour défendre les salaires et améliorer le pouvoir d’achat des employé-es, face à un parlement et un gouvernement de droite insensibles à ces enjeux fondamentaux. « Cette victoire tardive est le fruit de notre persévérance, mais elle aurait pu être obtenue plus rapidement, si la majorité était réellement en phase avec le quotidien des salarié-es », déclare la vice-présidente du PSVR Aude Rapin.
Le PSVR salue donc cette décision tardive du Conseil d’État, mais déplore profondément le manque de courage et d’investissement en faveur des employé-es de l’État et du secteur paraétatique.