La première session de la nouvelle législature se termine aujourd’hui, et le Parti socialiste du Valais romand (PSVR) tire son bilan. Le PSVR est satisfait de la loi sur la vidéosurveillance et de la loi sur la jeunesse, de même que de l’adoption de plusieurs crédits visant à financer des travaux importants pour le canton. Il regrette vivement l’acceptation d’un postulat visant à prendre en compte les taux d’occupation dans le calcul des RIP. Le parti félicite sa vice-présidente Aude Rapin pour son élection au Conseil de la magistrature, et lui souhaite tout le meilleur pour son mandat.
La loi sur la vidéosurveillance et la loi sur la jeunesse étaient à l’ordre du jour. Concernant la première, le PSVR se réjouit de l’adoption d’un amendement visant à évaluer régulièrement la pertinence de ces systèmes, permettant ainsi un garde-fou supplémentaire sur leur utilisation. Pour la loi sur la jeunesse, le PSVR est satisfait du projet. « Les modifications apportées constituent des signaux forts pour la protection de l’enfant, même si nous peinons à comprendre pourquoi le secret confessionnel persiste à être protégé. Cela vient d’un temps qui devrait être dépassé aujourd’hui », déclare la députée et vice-présidente du PSVR Aude Rapin. « Dans tous les cas, le bon sens doit l’emporter en gardant toujours en ligne de mire l’intérêt supérieur de l’enfant. »
Plusieurs crédits ont également été approuvés lors de la session : pour des travaux d’aménagement de la Dranse, du Minstigerbach, pour les travaux de construction de la galerie « Wandschluichen », pour le financement du projet de sécurisation de la ligne de chemin de fer AOMC, pour la reconstruction du Foyer pour Jeunes Travailleurs à Sion ainsi que pour la construction de deux salles de sport, la rénovation et l’agrandissement du Lycée-Collège de Saint-Maurice. Concernant ce dernier, le PSVR se réjouit de l’acceptation d’un amendement demandant la prolongation du bail prévu à 40 ans. « Nous garantissons ainsi la pérennité du contrat entre le collège et le canton », déclare la cheffe du Groupe socialiste Sarah Constantin.
Le PSVR regrette vivement l’acceptation d’un postulat demandant de prendre en compte le taux d’occupation dans le calcul de la réduction de primes d’assurance-maladie. Outre le fait que les données sur le taux d’occupation ne sont aujourd’hui pas disponibles et que leur collecte et analyse engendreraient un surcoût administratif disproportionné, l’établissement de critères fixes pour définir qui réduit « volontairement » ou non son temps de travail est irréaliste. « Garder un enfant, exercer un mandat politique, s’occuper d’un-e proche dans le besoin… aujourd’hui, toute une foule de tâches nécessaires au fonctionnement de la société sont assurées bénévolement par des gens qui doivent parfois réduire leur temps de travail », déclare la vice-cheffe du Groupe socialiste Émilie Teixeira.
De la même manière, le PSVR regrette l’acceptation d’une motion visant à revoir les seuils et adapter les droits de mutation de manière automatique. « Cette proposition entraîne des millions de pertes de rentrées fiscales pour le canton et les communes », critique Sarah Constantin. « C’est irresponsable dans le contexte actuel. »
Interventions parlementaires du Groupe socialiste
Plusieurs interventions parlementaires déposées par des socialistes étaient à l’ordre du jour de la session. Le PSVR se réjouit de l’acceptation :
- D’une motion d’Aurélie Pont visant à ce que le vote par correspondance soit possible jusqu’à la clôture du scrutin ;
- D’un postulat de Doris Schmidhalter-Näfen pour un meilleur soutien aux gardes-chasse ;
- D’un postulat urgent de Marie-Josée Reuse pour des fonds supplémentaires afin de déblayer et sécuriser les alpages ;
- D’un postulat urgent de Marie-Josée Reuse demander des moyens supplémentaires pour sécuriser les sentiers pédestres ;
- D’un postulat urgent d’Elda Weissbrodt pour la mise en place d’une réglementation encadrant les parties de laser games en forêt.
