Le Conseil d’État a annoncé les lignes directrices entourant la révision de la 3e correction du Rhône. Il apparait que les financements de la Confédération ne sont toujours pas garantis. Le PSVR critique vivement cette situation, qui met en danger une protection efficace et rapide de la population.
Le Conseil d’État a annoncé aujourd’hui l’adoption de lignes directrices fixant le cadre de la révision de la 3e correction du Rhône. Si l’Office fédéral de l’environnement y a donné sont accord de principe, il apparait que le cadre financier fédéral pourrait faire l’objet d’un réexamen. « Cette insécurité n’a que trop duré et le temps des études et contre-études doit désormais être révolu. La gestion du dossier par Franz Ruppen commence à nous inquiéter sérieusement », déclare la cheffe du Groupe socialiste au Grand Conseil Sarah Constantin. « Nous n’avons donc aucune certitude sur les engagements financiers de Berne. Une remise en question de la participation fédérale serait délétère pour le projet — et donc pour la sécurité de la population valaisanne. »
Mois après mois, année après année, le changement climatique déploie ses conséquences sur le canton du Valais, avec une intensité inquiétante. « La protection contre les dangers naturels doit être accélérée et ce, de manière globale », déclare la vice-présidente du PSVR Aude Rapin. « Il faut un agenda clair, qui permettra de garantir que les zones les plus à risques sont prises en charge de manière rapide et efficace. Nous attendons désormais du Conseil d’État qu’il fournisse les garanties nécessaires à l’avancée sûre du projet. »
Le PSVR continuera de suivre avec attention l’évolution du dossier R3. Il s’engagera pour que le financement de la correction du Rhône soit garanti et que la population soit protégée rapidement.